La République de Weimar
  La République de Weimar
Titolo La République de Weimar
AutoreJean-Paul Bled
Prezzo€ 15,99
EditorePerrin
LinguaTesto in
FormatoAdobe DRM

Descrizione
La république de Weimar était-elle condamnée à livrer l'Allemagne aux mains d'Hitler ? En Allemagne, l'État impérial s'effondre sous l'effet d'une défaite militaire terrible et d'une révolution, avant que ne soit proclamée la République de Weimar le 9 novembre 1918. À cela s'ajoute, quelques mois plus tard, la signature à Versailles d'un traité de paix aux conditions draconiennes. Autant d'avanies qui font peser sur la jeune république une tache dont elle ne se libérera jamais. Ses ennemis ne vont cesser de l'accuser de porter la responsabilité de la défaite, brandissant sans relâche contre elle la thèse du " coup de poignard dans le dos ". La République de Weimar était-elle fatalement vouée à préparer l'avènement du nazisme ? Si on devait le croire, cela signifierait que l'accession d'Hitler à la Chancellerie était inéluctable. Or Jean-Paul Bled démontre qu'il n'en fut rien. Malgré ces faiblesses, la République de Weimar surmonte des crises graves qui auraient pu la renverser. C'est notamment le cas en 1923, année qui voit tout ensemble une inflation galopante et des tentatives de putsch d'extrême gauche et d'extrême droite. Jusqu'à 1930, la République bénéficie du soutien de la majorité des Allemands. Le tournant intervient cette année-là dans le sillage de la grande crise venue des États-Unis. Les partis extrémistes progressent alors fortement, les communistes du KPD, mais surtout le NSDAP. Pourtant le président de la République, le vieux maréchal Hindenburg, refuse de céder le pouvoir. Au début de l'année 1933, Franz von Papen, chancelier du Reich de juin à décembre 1932 et membre de la droite catholique allemande, engage des négociations avec Hitler en vue de la formation d'un gouvernement commun. Convaincu d'avoir manipulé Hitler, ce dernier ignore qu'il a, en réalité, signé l'arrêt de mort de la République de Weimar. Les partis extrémistes progressent alors fortement, dont les communistes du KPD, mais surtout les nationaux-socialistes du NSDAP : en juillet 1932, ils avec plus de 37% des suffrages, Hitler peut déjà se croire aux portes du pouvoir. Pourtant le président de la République, le vieux maréchal Hindenburg, refuse de le lui livrer. Au début de 1933, Hitler est sauvé par le retournement de Franz von Papen qui joue le rôle de " l'idiot utile " en lui proposant d'engager des négociations en vue de la formation d'un gouvernement commun. Aux termes de l'accord trouvé entre les deux hommes, Hitler sera le chancelier et Papen le vice-chancelier du nouveau gouvernement. Ce dernier, convaincu d'avoir manipulé Hitler, estime avoir réussi un coup de maître. La suite des événements dira l'immensité de son erreur.