Dépression du post-partum, charge maternelle, fatigue extrême, inégalité dans la répartition de la sphère domestique... 8 autrices reconnues partagent le déclic féministe qui a accompagné leur expérience de la maternité, un recueil de récits intimes illustré avec délicatesse pour libérer la parole sur le sujet.
Comment ça, on ne nous avait pas tout dit sur la maternité ?
C'est ce que constatent les huit autrices de ce recueil confrontées à une réalité loin de l'image d'une maternité sans nuage. Alors, comment traverser l'expérience de la maternité quand celle-ci se révèle une plus grande épreuve que prévu ? Pourquoi a-t-on tant de mal à parler des difficultés maternelles lorsqu'on y fait face personnellement ? Comment se détacher d'un récit collectif qui passe sous silence les inégalités parentales ? Comment créer sa propre version de la parentalité quand on ne se retrouve pas dans la norme ?
Alors que la maternité a longtemps été un angle mort du féminisme, elle est aujourd'hui intégrée dans les revendications des combats post-MeToo autour des questions de la charge mentale, du post-partum, de l'éducation, de la parentalité queer. Dans ce livre, huit autrices, huit mères livrent sans filtre leur expérience et le déclic féministe qui les a portées, chacune avec sa plume. Ces témoignages émouvants, parfois drôles, permettent de penser autrement le rôle de mère, car poser un regard féministe sur la maternité est libérateur.
• Bonne fille par Julia Kerninon
• La mère normale par Élodie Font
• Bouche cousue par Illana Weizman
• Le pull rose de mon fils par Claire Tran
• Donnez, donnez, do-donnez, donnez, donnez-moi par Renée Greusard
• Fatiguée, libérée... engagée ! par Camille Abbey
• La maman et la marge par Gabrielle Richard
• Lettre à celle qui naît aussi par Anne-Sophie Brasme
Elodie Font : après un parcours de PMA, elle questionne le rapport ambivalent qu'elle s'est mise à entretenir avec son corps depuis qu'elle est mère.
Renée Greusard raconte comment sa dépression post-partum lui a fait prendre conscience de la charge affective et mentale qu'elle portait, avant de s'en libérer
Julia Kerninon parle de l'équilibre de vie pro-perso mis à mal par l'arrivée de son bébé, et du déclic féministe qui lui a permis de reprendre le pouvoir et revendiquer sa carrière.
Gabrielle Richard : ayant construit une famille queer, elle s'interroge sur les attentes sociétales et patriarcales derrière le mot " maman ", qui norment le rôle de parent.
Claire Tran nous confie la difficulté d'adopter une éducation non sexite, et le déclic qui l'a poussée a co-fonder l'association Parents féministes.
Illana Weizman traite de l'injonction au silence qui est faite aux jeunes mères par la société, et qui l'a conduite à prendre la parole sur les réseaux et à co-créer le hashtag #MonPostPartum.
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