Dans ces récits de rêves, riches d’images « tendres et bouleversantes, pudiques et lucides, impalpables et troublantes » comme on a pu le lire dans la presse lors de leur première publication en 1975, chacun peut entrer et s’épanouir, laisser s’effilocher le temps et l’espace pour jouir de l’instant et du lieu, à sa guise. Les mots de Jacqueline Dellatana sont toujours précis, les phrases sont ciselées, comme les magnifiques dessins de Jean-Jacques Ceccarelli. Ceux-ci font corps avec les textes, mais ne les déflorent pas, ils les enrichissent sans les enfermer, et ils permettent l’envolée vers la liberté du rêve. Un bonheur.
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