|  En septembre 1865, le Dr Pusey, chanoine anglican de la « High Church » écrit un texte intitulé « Eirenicon », un « livre de paix », dans le but de réconcilier Anglicans et Catholiques. Tout semble prouver que l’Église anglicane appartient bien à l’Église universelle, mis à part quelques désaccords. Parmi ces désaccords, le chanoine critique en détail le culte de la Vierge Marie.
Le 7 décembre de cette même année, John Henry Newman lui répond par une lettre intitulée « Du culte de la sainte Vierge dans l’Église catholique ». Les deux hommes se connaissent et s’estiment, et Newman répond avec un ton emprunt de charité et de considération.
Il n’en réalise pas moins une profonde étude, fondée sur les Pères de l’Église, dans laquelle il explique les fondements du culte marial : Marie est la nouvelle Ève, Marie a été conçu immaculée afin d’accueillir le fils de Dieu, Marie est la Theotokos...
Avec des explications profondes et rationnelles, et des citations de Pères de l’Église, Newman nous propose un cours de mariologie et nous fait prendre conscience de la solidité du culte marial.
Le texte a été traduit par un moine de l'abbaye de Farnborough, avec une présentation du supérieur de cette abbaye. Il est accompagné de nombreuses notes, qui ressituent la lettre dans son contexte.
  |