Il ne s'agit ni d'une apologie de la gastronomie, ni d'une théorie du bien-manger, ni d'une fiction, mais plutôt d'un « journal d'un amateur hédoniste » qui au fil des expériences de vie, traverse maintes réflexions, même les plus « délirantes » et « psychanalytiques ». Ce livre détonne car il place l'alcool et le repas à la question identitaire en l'assimilant d'emblée à un chemin de vie. On peut finalement se demander si l'alimentation et la gastronomie ne sont pas des figures de liberté. L'auteur suggère que l'alimentation et la gastronomie pourraient être des symboles de liberté, d'égalité et de fraternité. Ce livre vous convaincra de la profondeur de cette perspective.