Aujourd’hui tout se passe comme si nous étions entrés dans une ère où le droit et la morale se mettent au service de l’humanitaire, tandis que ce dernier sert de couverture aux nouveaux enjeux politiques et stratégiques. Que cherche-t-on à conserver, protéger ou prolonger sous cet étalage médiatisé d’indignations collectives et de bons sentiments ? Le Nouvel ordre humanitaire servirait-il à faire oublier ce qui de “l’ordre international” est inacceptable et injuste ?
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