Journal d'une enfant vicieuse
  Journal d'une enfant vicieuse
Titolo Journal d'une enfant vicieuse
AutoreMadame de Morency
Prezzo€ 4,99
EditoreSKA
LinguaTesto in
FormatoAdobe DRM

Descrizione
Dévergondages, fessées et pétarades, entre autres, relatées par une fillette passablement délurée... « Et m’écartant les fesses, elle me cingla la chair à l’endroit coupable, sur les parois mêmes du trou indiscret. Je rugis, je me tordis. Il fallut toutefois supporter aussi le fouet dans cette partie sensible, après avoir eu les fesses et les cuisses toutes meurtries. Le sang coulait, le balai était brisé, ma tante était fatiguée de me fouetter, elle cessa enfin la correction, mais avant de me laisser aller, elle se fit apporter un bol rempli de vinaigre et m’épongea le derrière. La cuisson fut horrible. Ma croupe fit alors un si brusque mouvement que le bol de vinaigre s’échappa des mains de ma tante et que je me relevai et m’enfuis au milieu des rires des gens du village qui venant à passer devant le jardin avaient assisté à ma correction et s’en étaient divertis. » Dans ce couvent de novices impudiques on trouve les figures du tribadisme les plus débridées. N’est-ce point pécher ? Dès lors, le vice doit être châtié. Les châtiments s’imposent pour dresser les récalcitrantes, remettre dans le droit chemin les déviantes, les joyeuses, les petites amoureuses du plaisir enfantin. Alors la fessée corrige, les martinets entrent en action, les badines s’abattent sur les jolis petits culs, mais, comble d’ironie diabolique, l’éducation féroce mène aussi à la jouissance. (Extrait avant-propos de Franq Dilo) Et pourquoi cette Madame de Morency, alors ? La ficelle (de string ?) n’est-elle pas visible ? Cette mascarade de faussaire est courante pour un auteur à la façade respectable, chantre public d’un certain ordre moral de tradition catholique, de surcroit gravitant dans les cercles maurrassiens ? Certes il était aussi bibliophile amateur de livres libertins, viveur et financièrement aux abois. Mettre un faux nez, porter un masque que seuls les connaisseurs parviendront à percer afin de commettre une histoire bougrement salace fut son expédient pour diffuser sous le manteau ses écrits à l’odeur de soufre (l’odeur du diable et celle de l’enfer) Toutefois l’ouvrage est rempli de vents qui ne sentent pas la rose, oh pardon, sentent la Rose car Rose est précisément le prénom de l’héroïne, enfin bref, vous me faites dires des bêtises...