Parmi les quinze idées qui ont fait l’Europe présentée dans cet ouvrage, on trouve des conceptions si généralement adoptées qu’on ne pense plus à leur origine. Certaines relèvent du politique, comme les idées de démocratie, d’individualisme, de progrès. Certaines renvoient au rationalisme et à l’histoire des Sciences ou de la médecine, et notamment l’idée de savoirs qui soient cumulatifs. Vient alors la naissance, le rejet et la restauration de la notion d’infinitésimal. Mais on trouve aussi des idées propres à l’Europe en esthétique, avec les notions de perspective en peinture et en architecture, ou avec la notion d’harmonie ou celle des appellations musicales. L’abandon de l’idée d’une harmonie du cosmos s’apparente à la décrue de la pensée métaphysique face au développement de la philosophie analytique. Finalement, le problème du sens de la vie est particulièrement propre à la tradition Européenne.